Tract hebdomadaire du 14/10/08
Elle touche de plein fouet l’industrie automobile, les patrons s’en servent pour accélérer leurs plans de licenciements.
C’est ce qu’on bien compris les salariés de l’automobile tant de Renault et de Peugeot que d’équipementiers et sous-traitants. Perturbant le salon de l’automobile ils étaient des milliers à crier haut et fort « Pour sortir de la crise, c’est pas les actionnaires qu’il faut aider, c’est les salaires qu’il faut augmenter ! » Des milliers à exiger l’interdiction des licenciements.
En effet les plans sociaux dans l’automobile prévoient des milliers de licenciements : 6 000 à 10 000 en Europe dont 1 000 pour la seule usine de Sandouville, licenciements des intérimaires chez Peugeot, 1 700 chez Ford. A Renault, à Peugeot comme à Ford, les conditions de travail sont de plus en plus insupportables marquées par l’accroissement de la productivité au moment où sont imposées des journées de chômage technique et des baisses de salaire dans le but de maintenir les profits.